Ouiii! tu as raison Acyaana! les illustrations sont tout aussi merveilleuses!
Sabatier reste l'illustrateur favori de Pierre Dubois, que l'on retrouve dans tous ses livres!
Tiens, hier j'ai enfin reçu un autre bouquin de lui, que j'avais commandé chez Cultura, et vraiment, rien qu'en lisant sa préface, je ne suis pas déçue!
Les premières lignes vous font replonger exactement au-delà de cette frontière du réel, à l'heure du Crépuscule, où tous ces êtres enchanteurs sortent discrètement de leur cachette, pour venir vous souffler des contes merveilleux!
Le bouquin que j'ai reçu s'intitule : "Contes du Petit Peuple"
J'ai également trouvé une interview avec P.Dubois qui vous donnera une petite idée de sa "plume magique"! En voici une partie:
Journaliste : Comment êtes vous venus à faire votre encyclopédie ? Par des discussions avec d’autres elficologues, des lectures, dans les endroits où la féerie est encore très présente ?
Pierre Dubois : Les deux.
Par collectage : en allant voir sur place. Par courrier également. Par la littérature. En fouillant dans les bibliothèques.
Mais également par une autre source : celle de fées!..
C’est important d’y croire soi-même ou de vouloir y croire. On ne voit pas comme c’est difficile de lutter tous les jours, dans ce contexte, de remonter au créneau, de reprendre le bâton, je retourne en féerie, je mets ma plume sur le papier et j’écoute ce qu’on me raconte.
Il y a ce chant, ce murmure des fées et des elfes.
C’est les brownies de Stevenson : je mets du tabac, des petits cadeaux sur mon bureau et au matin, j’écoute. La féerie est basée par cet échange, cette pensée magique. Le « il était une fois » qu’on doit se dire tous les matins est très important. On ne doit pas rompre le contact avec le « compagnon invisible », comme Stevenson.
C’est un peu comme un couple. Au début, c’est tout feu tout flamme, puis le quotidien s’installe, il y a les mots qu’on ne se dit plus, les gestes qu’on ne fait plus, les rapports amoureux qui s’estompent pour devenir mensuels…puis qui n’existent plus. Ça s’alimente. Le merveilleux aussi. Cette trame se tisse…
C’est la fameuse trame des fées, quand on dévide le fil de la vie. La seconde fée la trame et la troisième coupe à un moment donné. Il ne faut jamais couper le contact avec sa marraine fée. Pour prendre une image moderne, c’est Indiana Jones qui arrive au bord du gouffre et se jette pour voir le pont apparaître à ses premiers pas. Et ce pont de Brigadoon#, il faut toujours le voir, le traverser et le retraverser, sinon on le perd de vue.
Pierre Dubois.
Voili les amis! si vous tombez sur l'un des ses bouquins, n'hésitez à aucun moment! les Portes de féerie vous seront grandes ouvertes!