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 CONTES du Jardin

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Béa
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MessageSujet: CONTES du Jardin   CONTES du Jardin EmptyDim 27 Fév - 19:33

Dans notre Jardin merveilleux, voici donc l'histoire d'une Rose et d'un Oiseau pour ouvrir le Portillon magique de cette rubrique!

LA ROSE ET L'OISEAU

Il était une fois, une rose qui poussait dans un lieu où la végétation était inexistante. Elle se sentait si seule, qu'elle restait un bouton!.
Un jour, un oiseau multicolore se posa sur elle et lui dit:

-Jolie rose, pourquoi n'ouvres-tu pas tes pétales comme les roses qui poussent de l'autre côté du jardin?
- Je ne sais pas! je me sens inutile ici, et personne ne vient jamais me voir! Je me sens si triste, loin de mes soeurs les roses, qui m'ignorent et qui sont trop loin de moi pour pouvoir communiquer!
-Je peux te comprendre, dis l'oiseau, moi j'ai la chance de pouvoir voler et aller où je veux! Si tu le désires, je peux devenir ton porte-parole!
Je délivrerai tes messages à tes soeurs, et viendrai t'en donner les réponses en chantant auprès de toi! Ainsi, les humains, attirés par le chant, pourraient t'admirer!
Est-ce que cela pourra t'aider à t'épanouir?!
- Ce serait merveilleux, dis la rose, maintenant je sais que j'ai un véritable ami! Envole-toi, et dis à mes soeurs que je leur envoie tout mon amour! cr ...et que j'aimerais tout savoir de leur vie et partager leurs secrets!


L'oiseau s'envola et alla trouver les roses en gerbe, qui poussaient à l'autre bout du jardin.

- je viens vous voir de la part de votre soeur, la rose qui pousse dans un lieu délaissé, elle se sent très isolée, triste et inutile!
- Inutile??? s'exclamèrent les autres, mais c'est incroyable!
Cette rose est pour nous un exemple, nous l'avons toujours considérée comme "exceptionnelle"!
Dis-lui de notre part que depuis sa naissance, nous la reconnaissons comme la reine de toutes les roses de ce jardin, et que nous la respectons!


A ces mots, l'oiseau s'envola à tire d'aile pour retrouver la rose esseulée.

- Ne sois plus jamais triste, dit-il à son amie,. Sais-tu que pour tes soeurs, tu es unique?! c'est exceptionnel que tu aies pu pousser ici!
Tu enchante ces lieux déserts, et tu es un exemple pour les autres!
-Je suis un exemple?!
- Oui! tu es un exemple de sagesse et de force!
- Merci! dis la rose. Excuse-moi auprès de mes soeurs, pendant longtemps j'étais en attente d'une reconnaissance, je vivais l'injustice et la solitude.
Je n'avais pas compris que ces lieux déserts étaient plein de richesses et qu'ils m'avaient reconnue par ma beauté intérieure!


Puis, la rose s'épanouit au soleil, et offrit ses pétales multicolores.
Ils étaient aussi lumineux et intenses que les plumes de son ami l'oiseau... si étincelants, que ses soeurs purent la voir de loin et capter son message d'amour!

CONTES du Jardin 001
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MessageSujet: Re: CONTES du Jardin   CONTES du Jardin EmptyMar 22 Mar - 11:04

Voici un petit Conte pour le Jardin, qui nous vient du Japon!
A chacun son chemin, à chacun son dire!...

LA CHAMBRE DÉFENDUE

Il était une fois un village isolé de la montagne. Ce village fit une fête et organisa une soiree de musiques et de danses sacrees shintoistes.
Une belle jeune fille qui n'était pas du pays vint a la fête. Un jeune paysan la trouva tres belle. Le soir, la fête achevée le jeune paysan la suivit.

J'habite ici seule vous pouvez loger ici. Elle le fit manger et le regala.

-Je vais faire des courses à la ville, voulez-vous garder la maison.
Dans ma maison, il y a 7 chambres, vous pouvez toutes les regarder sauf la septieme.

Mais le temps passait et il ouvrit les 6 premieres chambres:

-Dans la 1ere il vit un paysage, on semait du riz.
-Dans la 2eme, on labourait la riziere.
-Dans la 3eme, on repiquait les plants de riz.
-Dans la 4eme, on arrachait les mauvaises herbes de la riziere.
-Dans la 5eme, on coupait le riz de la riziere.
-Dans la 6eme des sacs de riz etaient empiles, ce n etait que des paysages des semailles jusqu a la recolte du riz.

A la fin la curiosite fut la plus forte et il ouvrit la 7eme chambre: il vit les branches d'un prunier en fleurs et un rossignol qui sautait de branche en branche. Il referma doucement la porte.
La jeune fille revint et dit: "vous avez ouvert la 7eme chambre, et ...pour tout dire, je suis le rossignol".

A ces mots elle se changea en rossignol et s'envola.
Quand il revient a lui le jeune paysan s assit sur un tronc d'arbre entouré
d' herbes seches.
Aucune trace de la grande maison!

CONTES du Jardin 006
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MessageSujet: L'Homme et le Loup!   CONTES du Jardin EmptySam 2 Avr - 10:59

Hi! pour faire un petit clin d'oeil amical à notre ami Jean de Lafontaine qui utilisait toujours les animaux et leur caractère pour nous faire la morale, je vous offre ce petit Conte "Biologique"!... :dia:

L'HOMME & LE LOUP

Un beau jour du milieu de la grande éternité, les Dieux décidèrent de tenir un congrès.

Allah, Bramah, Dieu, Jéhovah et Zeus *, tous un peu fatigués d'avoir tant créé, choisirent comme lieu de rencontre un coin retiré du bout de l'Univers, un coin bien connu pour sa tranquillité, très loin du big bang, des trous noirs et des super-novas.

Chacun d'eux s'assit confortablement sur une nébuleuse et ils commencèrent à deviser tout en buvant du petit lait de la Voie Lactée.

- C'est bien beau ce que nous avons fait : les galaxies et les étoiles, les météores et les comètes, les planètes et leurs satellites, mais est-ce que nous avons bien fait de créer aussi les êtres vivants ? se demandèrent-ils tous ensemble.
- Voilà une vraie question, se répondirent-ils en même temps, il faut que nous en ayons le cœur net, prenons une planète au hasard et examinons-là.


Parmi les innombrables planètes habitées qui tournent autour de l'infinité d'étoiles de la création, dans leur choix, les Dieux, comme un seul homme, tombèrent sur la Terre.

- Voyons voyons, firent-ils à l'unisson, sur cette belle planète bleue qui est un peu notre chef-d'œuvre, nous avions mis autant d'espèces animales qu'il y a d'étoiles dans notre infinité.
Que sont-elles devenues et se sont-elles bien respectées les unes les autres ?
Je nous propose de provoquer la rencontre de deux éléments représentatifs des êtres que nous avons créés et nous les laisserons s'expliquer sans intervenir le moins du monde.


C'est ainsi que, par le plus grand des hasards, du moins le crurent-ils, au coin d'un bois, se trouvèrent nez à truffe l'homme et le loup.
- Comment ? A notre époque civilisée il existe encore des loups pour manger mes agneaux ! Que n'ai-je mon fusil... fit l'homme
- Ah, toi tu es probablement un homme car tu ne penses qu'à tuer ! répondit le loup.
- Un loup qui me dit ça, j'aurai tout entendu ! Je ne tue que les êtres qui cherchent à me nuire alors que toi, tu égorges mes moutons qui ne t'ont rien fait.
- Si j'en tue un de temps en temps, c'est pour me nourrir et faire vivre ma famille de loups.
- Ce troupeau est à moi, tu n'as pas à y toucher, affirme l'homme.
- Tes moutons dis-tu ? En quoi ces moutons peuvent-ils t'appartenir ? Les moutons n'appartiennent qu'aux moutons. Et toi, n'en tues-tu pas ? fit le loup qui bégayait un peu.
- C'est moi qui les élève, c'est moi qui les soigne, c'est moi qui les nourris, ils sont donc à moi et j'en fais ce que je veux.
- Personne n'est propriétaire de l'existence des autres !
- Un loup, la bête la plus sanguinaire de la création qui me fait la morale !
- Le loup est plus humain que l'homme qui est un loup pour l'homme ! Faisons le bilan d'un an de notre vie et comptons le nombre d'existences que nous avons sacrifiées et puis nous verrons bien.

- Il n'est pas bête ce loup pour une bête ! se dirent en même temps les dieux intéressés. Laissons-les librement tous deux faire leurs décomptes.

- Je vais faire ton bilan, monsieur le gentil loup, donneur de leçons : rien que pour cette année, c'est quatre brebis que tu m'as égorgées !

- Je dois le reconnaître, j'ai chassé tes brebis. Et aussi quelques lapins sauvages, une poule échappée et puis quelques mulots, taupes et musaraignes. La nature l'a voulu, je suis un carnassier et dois manger pour vivre. Si nous parlions de toi ?

- Tu vas vite comprendre que le méchant des deux ne peut pas être moi. Pour de vrai, cette année, la chasse fut mauvaise : à peine deux faisans, un lièvre et trois perdrix. C'est beaucoup moins que toi !

- Mon voisin sanglier et sa belle de laie ne sont pas revenus loger dans le hallier.

- Je ne les compte pas car si nous avons dû créer une battue, c'est parce qu'ilsravageaient mes champs et mes cultures.

- N'ayant plus de parents, leurs quatre marcassins sont morts à cause de toi.

- Là, je n'y suis pour rien !

- N'as-tu pas cette année pêché dans la rivière ?

- C'était pour me distraire, je n'aime pas le poisson.

- Tu as quand même tué ceux que tu as pêchés !

- Oh mais non, pas du tout. Je les ai attrapés puis mis dans ma bourriche.

- Ils sont morts, c'est bien sûr, de leur mort naturelle au fond de ton panier, comme probablement tous ces beaux coquillages qui tapissent le sol de ton grand poulailler.

- Ce ne sont que des restes. Des coquilles de moules et autres crustacés ! Nous en mangeons c'est vrai à nos repas de fête. Plutôt que de jeter, je les donne à manger à mes gallinacés . Les coquilles de leurs œufs n'en sont que plus solides.

- Tous ces œufs que tu manges ainsi que les poulets, sans parler des canards, des dindes et des oies.

- Nous avons bien le droit de manger nous aussi !

- La nature le veut. Mais qu'est-il advenu des dix vaches tarines qui manquent au pâturage, les aurais-tu mangées ?

- Il ne faudrait pas croire que je les ai tuées ! Elles ne donnaient plus leurs vingt litres de lait. J'ai dû, à contre-cœur, les céder au marché.

- On peut donc supposer qu'elles sont toujours vivantes, me voici rassuré. Et les cinquante agneaux qui, à Pâques dernières, manquaient à ton troupeau ?

- Tu m'en as tué quatre, faudrait pas l'oublier monsieur le " gentil " loup ! Quant aux autres, sache bien que c'est à grand regret que j'ai dû les céder.

- A Pâques les agneaux ne font pas de vieux os !

- J'avais besoin d'argent pour changer de voiture.

- Ta nouvelle voiture qui, rien que le mois dernier, a écrasé le chat de ton voisin ! Sans compter la famille de gentils hérissons qui, à la queue leu leu, traversaient ton chemin.

- Pourquoi ne pas compter, pendant que tu y es, les moustiques, les abeilles et autres papillons collés sur mon pare-brise !

- Ce sont aussi des vies aussi ! Comme bien entendu les millions d'existences que ravagent les poisons que tu mets dans tes champs.

- Si je ne traite pas, je n'ai pas de récolte.

- On fait les additions ?


Dans le céleste et religieux silence qui règne dans les étoiles, les dieux, tout pensifs, se trituraient la barbe.

- Tous les comptes bien faits, finirent-ils par se dire dans leur grande sagesse, le plus grand prédateur de nos deux créatures n'est pas celui qu'on pense !

Daniel Déjardin (hi! 'porte bien son nom celui-ci, tiens!) lov
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MessageSujet: L'ARBRE QUI VOULAIT RESTER NU   CONTES du Jardin EmptyJeu 28 Avr - 11:24

l’arbre qui voulait rester nu


Il était une fois un arbre. Au beau milieu d’un verger, il était sorti de terre, petite pousse verte et fragile se confondant avec les herbes alentours. Curieux de tout, il regarda bien vite le monde qui l’entourait, les fleurs qui s’ouvraient le matin et se refermaient le soir, les oiseaux qui sifflaient en sautant de branche en branche, le paysan qui venait tôt le matin cueillir les fruits des arbres, les graminées qui ondulaient sous la caresse des vents...

Ah !, il le trouvait beau ce monde autour de lui, il avait envie lui aussi de participer à cette beauté, de trouver sa place dans cette harmonie.

Une année s’écoula et, ayant grandi, il était devenu un petit rameau portant quelques tiges. Il se rendit compte qu’il n’était pas un brin d’herbe comme il l’avait crû tout d’abord, mais un arbre et se mit à observer plus attentivement ses aînés.

Il les trouvait si grands, si beaux recouverts de leurs feuilles et de leurs fleurs ; il fût si émerveillé de voir toutes ces fleurs se transformer en fruits, il fût si attendri des soins attentifs que leur apportait le paysan, mais...

Mais, se regardant, il s’aperçut que son écorce ne ressemblait à aucune de celles qui les habillait, que ses branches n’avaient pas la même forme que les leurs. Alors, il eût peur, peur de n’être pas assez grand, peur de n’être pas assez beau, peur de ne pas porter assez de fruits, il eût peur que les autres, pommiers, poiriers, mirabelliers... n’acceptent pas sa différence et il décida de ne produire ni feuille, ni fleur, ni fruit.

C’est ainsi que les années passèrent, à chaque printemps, son tronc s’épaississait, s’allongeait, de nouvelles branches poussaient, mais... ni feuille, ni fleur, ni fruit.

Pour ne pas se trouver nu face aux autres, il s’était depuis son jeune âge laissé peu à peu recouvrir par un lierre grimpant, par des liserons et par des bouquets de gui : ne sachant à quoi il pourrait ressembler, il se couvrait d’une beauté qui n’était pas la sienne.

Le jardinier plus d’une fois projeta de le couper pour en faire du bois de chauffage, mais trop occupé par ailleurs, il remit chaque fois cette tâche à plus tard. Un matin pourtant il vint, armé d’une grande hache et commença par couper le lierre qui enserrait l’arbre. Du lierre, il y en avait tellement que cela lui prit toute la journée et qu’une fois de plus, il remit l’abattage à plus tard. Cette nuit là, un petit ver parasite piqua le liseron qui en mourut aussitôt et le lendemain, les oiseaux du ciel apercevant le gui vinrent le picorer.

Il ne restait plus de l’arbre au milieu du verger qu’un tronc et des branches : il ne restait plus que l’arbre au milieu du verger.

S’apercevant soudain de sa nudité et ne sachant par quel artifice la couvrir, il se décida enfin à laisser pousser tout au long de ses branches de belles petites feuilles d’un vert tendre, à laisser éclore au bout de chaque rameau de mignonnes petites fleurs blanches contrastant joliment avec le brun de la ramure et le vert du feuillage

Le paysan sur ces entrefaites revint avec sa hache et découvrant à la place du tronc inutile un magnifique cerisier, ne trouva plus aucune raison de le couper. Il le laissa donc, trop heureux du miracle qui s’était produit.

Depuis ce jour, l’arbre vit heureux au milieu du verger, il n’est pas comme les autres, ni plus beau, ni plus grand, mais tout aussi utile. Il a compris que ni la texture de l’écorce, ni le tracé des branches, ni la forme des feuilles, ni la couleur des fleurs n’ont d’importance : seuls importent les fruits qu’il porte et que nul autre que lui ne peut porter.

Aussi, tous les ans, à la belle saison, les enfants du paysan viennent avec une échelle et, s’éparpillant dans sa ramure, se gavent de ses fruits et le réjouissent par leurs rires.

N’ayons pas peur des fruits que nous pourrions porter, car nul autre ne pourra les porter pour nous, mais chacun pourra s’en nourrir. N’ayons pas peur des fruits que nous pourrions porter.

Car chaque fois que nous les refuserons, il manquera quelque-chose dans le monde ; n’ayons pas peur des fruits que nous pourrions porter, car chacun d’eux permettra de faire grandir la Vie et l’Amour!
CONTES du Jardin Arb_plante_032
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MessageSujet: LA PETITE FLEUR   CONTES du Jardin EmptyJeu 12 Mai - 10:54

Voici un joli petit Conte du Jardin qui expose l'origine du Perce-Neige! zou

LA PETITE FLEUR

Il était une fois une petite fleur de montagne qui n'avait pas d'amies.

Elle était si petite, si modeste et si pâle qu'elle n'attirait ni le regard ni la sympathie des autres végétaux. Elle vivait, tête baissée, comme une pénitente dans un confessionnal.

Il faut dire que, chez les plantes comme chez les humains, on ne s'intéresse bien aux autres que s'ils peuvent être utiles ou s'ils ont quelques chose à offrir : le lierre aime les arbres qui l'aident à s'élever, le gui aime la branche qui le nourrit et le rapproche des oiseaux semeurs de graines, les fleurs aiment le vent qui disperse leur pollen et les insectes qui les fécondent.

Mais notre petite fleur en peine d'amitié n'avait hélas rien à offrir.
Elle enviait le parfum suave du lilas ou du muguet, l'élégance de la tulipe et de la rose, la vive couleur des jonquilles, la paresse ensommeillée des colchiques, l'aristocratie des orchidées.
Les soucis l'accablaient, les pensées ne pensaient pas à elle et, contrairement à ceux de la reine-marguerite, ses six pauvres pétales ne plaisaient même pas aux amoureux à qui elle annonçait toujours le désamour.

Les herbes des prés, qui poussaient plus vite qu'elle, la masquaient trop rapidement aux yeux fureteurs des abeilles pollinisatrices que son pauvre parfum et sa couleur trop pâle n'attiraient pas et, sans leur aide, avait bien du mal à donner naissance aux bébés-graines de sa survie.

Aussi, année après année, pour tenter de devancer la pousse exubérante des herbes folles, elle avait pris l'habitude de se réveiller de plus en plus tôt, et même un jour, elle décida, au grand dam de la nature tout entière qui pensait que cela ne se faisait pas, elle décida donc de pousser sous la neige !

Alors, quand le premier soleil de février commença à dissiper les nuages et à fondre le blanc manteau des basses pentes de la montagne, elle offrit aux yeux incrédules des abeilles affamées le charme et le pollen de la première fleur de l'année.

Les humains de la vallée, étonnés de découvrir une fleur en carême et de ravis de croire au printemps en plein cœur de l'hiver s'intéressèrent enfin à elle et, faute d'imagination probablement, l'appelèrent... perce-neige !

Daniel Déjardin
flo
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MessageSujet: La leçon du Papillon!   CONTES du Jardin EmptyMer 17 Aoû - 18:29

Voici un nouveau Conte court que j'ai trouvé sur le web! je le mets dans ce sujet, car notre Jardin adore les Papillons! ...et comme le papillon semble être le sujet du jour, sans l'avoir voulu, voici donc la leçon qu'il nous offre, ...au péril de sa vie!

La Leçon du papillon

Un jour, apparut un petit trou dans un cocon ; un homme, qui passait par hasard, s'arrêta et passa des heures à observer le papillon, qui s'efforçait de sortir par ce petit trou. 
Après un long moment, on eût dit que le papillon avait abandonné, et le trou demeurait toujours aussi petit. On eût dit que le papillon avait fait tout ses efforts, et qu'il ne pouvait plus rien faire d'autre.

Alors l'homme décida d'aider le papillon : il prit un canif et ouvrit le cocon. Le papillon sortit aussitôt. Mais son corps était maigre et engourdi ; ses ailes peu développées bougeaient à peine.

L'homme continua à observer, pensant que, d'un moment à l'autre, les ailes du papillon s'ouvriraient et seraient capables de supporter le poids de son corps pour qu'il prenne son envol. Il n'en fut rien !
Le papillon passa le reste de son existence à se traîner par terre avec son corps maigre et ses ailes rabougries. Jamais il ne put voler.

Ce que l'homme, avec son geste de gentillesse et son intention d'aider, n'avait pas compris, c'est que le passage par le trou étroit du cocon et le temps laissé pour la maturation des échanges à l'intérieur de la chrysalide étaient les conditions nécessaires pour que le papillon transmette le liquide de son corps à ses ailes de manière à avoir assez de force pour être en mesure de voler. C'était le moule à travers lequel la vie le faisait passer pour grandir et se développer.

...Parfois, le temps, l'effort et la patience sont exactement ce dont nous avons besoin dans notre vie. Si l'on nous permettait de vivre toute notre vie sans rencontrer d'obstacles, nous serions limités. Nous ne pourrions pas être aussi forts que nous le sommes.
...Nous ne pourrions jamais voler de nos propres ailes.


CONTES du Jardin Papillon_FT
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MessageSujet: Re: CONTES du Jardin   CONTES du Jardin EmptyLun 6 Fév - 0:11

En voici un nouveau! ai
je l'ai cueilli au hasard d'un promenade, mais était-ce vraiment un hasard?!
En tous cas, voici une "leçon" qu'il me faudrait bien réapprendre! flo

LA LEçON DU BAMBOU...

Il était une fois un grand jardin, merveilleux, au milieu d’un royaume.
Le Maître aimait à s’y promener quand la chaleur du jour devenait accablante. Il affectionnait tout particulièrement le bambou qui lui semblait l’arbre le plus beau de toutes les plantes de son jardin.
Au fil des années, ce bambou grandissait, devenait vigoureux et toujours plus conscient de la faveur du Maître.

Un jour, celui-ci s’approcha de l’arbre et le bambou inclina son faîte respectueusement. Le Maître lui dit :

- Mon cher bambou, j’ai besoin de toi.

Il semblait que le grand jour fut enfin arrivé, le jour pour lequel le bambou avait été créé. Le bambou répondit donc d’une voix douce

- Maître, je suis prêt. Fais de moi ce que tu voudras.

- Bambou, ajouta le Maître d’une voix solennelle, pour me servir de toi il faut que je te coupe.

- Me couper moi que tu considères comme la plus belle parure de ton jardin, non ne fais pas cela !

- Mon cher bambou, répondit le Maître, si je ne te coupe pas, tu ne sers de rien.


Le jardin se fit calme; le vent retint son souffle, le bambou inclina sa tète doucement et puis lui murmura:

- Maître, puisque tu ne peux m’utiliser sans me couper. alors je suis prêt arrache-moi

- Mon cher bambou, il me faudra t’enlever toutes les branches et toutes les feuilles.

- Ah ! non, pas cela, détruis ma beauté, mais laisse-moi mes rameaux de feuilles.

- Si je ne te les enlève pas, je ne peux pas t’utiliser.


Le soleil se cacha, un papillon s’envola et le bambou, tremblant à l’idée de ce qui allait lui arriver, lit dans un souffle :

- Maître, enlève les rameaux et les feuilles.

- Bambou, dit encore le Maître, il faudra te faire autre chose : Je te couperai par le milieu et je t’enlèverai le cœur. Si je ne le fais pas, tu ne sers de rien.

- Oui, Maître : arrache le cœur et découpe.

Alors le Maître du jardin arracha le bambou, coupa ses rameaux et toutes ses feuilles, le tailla en deux sur toute sa longueur et lui enleva le cœur.

Puis, il le transporta près d’une source d’eau fraîche et scintillante au milieu des champs desséchés. Il déposa le bambou soigneusement sur le sol; il posa l’une des extrémités du tronc sous la source tandis que l’autre atteignait le sillon d’arrosage dans le champ.

La source chanta sa joie, l’eau claire bondit à travers le corps déchiqueté du bambou jusque dans le canal et se mit aussitôt à abreuver les champs assoiffés. Puis on repiqua le riz et les jours s’écoulèrent. Les pousses grandirent et ce fut bientôt le temps de la moisson. C’est ainsi que le bambou, autrefois si majestueux, devint dans son humble état de débris, une grande bénédiction.

Quand il était encore grand et beau, il ne poussait que pour lui-même et se réjouissait de sa beauté. Mais dans son brisement, il était devenu un canal dont le Maître se servait pour faire fructifier son Royaume.
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MessageSujet: Re: CONTES du Jardin   CONTES du Jardin EmptySam 22 Avr - 12:58

fe et un petit nouveau!

LE RETOUR DES FLEURS
(conte Australien)

Comme il ne pouvait plus supporter les hommes et leur méchanceté, le plus puissant de tous les sorciers avait décidé de quitter son pays et de se réfugier tout au sommet de la plus haute des hautes montagnes.

Aussitôt dit, aussitôt fait... Il s’en alla.
Un grand malheur s’abattit sur la nature:
toutes les fleurs, celles des bois, celles des prairies, celles des collines, celles des bords de mer, celles du long des rivières et celles de lacs moururent instantanément.
Il n’y en eu pas une seule qui survécut.

Le pays, jadis si beau et si fleuri devint rapidement un désert.
Tous les animaux, les oiseaux, les papillons, les insectes s’enfuirent après la mort des fleurs.
Pour voir les fleurs, les habitants ne pouvaient user que de leur imagination.

Mais les enfants, qui n’avaient jamais connu ces merveilles, ne voulaient pas croire les anciens.
- Vous ne racontez que des histoires, leur disaient-ils et ils s’en allaient tristes dans le décor triste d’un pays sans fleurs.

Parmi tous ces enfants, il en était un qui ne pouvait imaginer que tout eut disparu pour toujours.
Lorsque sa mère, lassée de raconter l’ancien temps, se taisait, il réclamait encore et encore d’autres histoires

car il aimait entendre parler de la beauté des fleurs.
Il pensait que lorsqu’il serait un homme, il partirait à la recherche du grand sorcier et lui demanderait de redonner de la couleur au pays. 

Les années passèrent. Un jour, il fut grand.
Son amour des fleurs avait grandi avec lui.
Il s’en alla donc trouver sa mère et lui dit :
- Mère, je vais m’en aller à la recherche du grand sorcier et lui demander de nous rendre les fleurs.


Sa mère le regarda avec des yeux remplis d’effroi.
- Mais fils ! s'écria-t-elle, tout ce que je t'ai raconté n'était que des histoires. Il ne faut jamais croire aux histoires.
Je te disais ce que ma mère me racontait parce qu'elle l’avait entendu raconter par sa mère qui le tenait de sa mère.
Malheur à toi ! Les fleurs n'ont probablement jamais existé.

Tu aurais beau marcher mille ans, jamais tu ne trouverais le sorcier qui vit tout en haut de la plus haute montagne. 
Mais le fils ne l’écouta même pas, il prit son baluchon et s’en alla.

Les gens du pays qui le voyaient passer se moquaient de lui :
- Ce garçon est fou ! disaient-ils.
Il n’y a que les fous qui croient aux histoires. 

Le jeune homme se dirigea vers le nord.
Il marcha longtemps, longtemps, longtemps et arriva au pied d'une montagne, si haute, si haute que son sommet était invisible.
Il tourna autour de la montagne, mais ne vit aucun sentier, seulement de la roche et des cailloux.

 Il tourna encore et encore. Las de tourner, il se dit : 
- « Il faudra bien que je découvre un chemin.

Le sorcier a dû le prendre pour atteindre le sommet. »
Il inspecta avec attention les rochers et finit par découvrir une petite marche.
En regardant de plus près, il aperçut une autre petite marche et puis encore une autre.

Lorsqu’il leva les yeux vers le sommet de la montagne, il aperçut un escalier et il se mit à grimper sans jamais regarder en bas pour ne pas avoir le vertige. 
A la fin du premier jour, il s’arrêta sur une terrasse.

Le sommet de la montagne n'était pas visible.
Il en fit de même le deuxième, puis le troisième, puis le quatrième puis le cinquième puis le sixième jour. 
Il commençait à se décourager quand, au soir du septième jour, il aperçut enfin le sommet.

A force de courage et malgré la fatigue accumulée depuis 7 jours,
il parvient à l’atteindre juste au moment où le soleil avait complètement disparu et que la nuit avait recouvert le monstre de pierre.

Arrivé tout en haut, il aperçut une source.
Il se pencha pour y boire un peu d'eau.
Au premier contact de l’eau sur ses lèvres, toute sa fatigue s’évapora.
Il se sentit fort et heureux comme jamais dans sa vie.

Tout à coup, derrière lui, il entendit une voix qui lui demanda ce qu'il était venu chercher sur la plus haute des hautes montagnes.

- Je suis venu, dit-il, pour rencontrer le grand sorcier et lui demander de nous rendre des fleurs et des insectes.
Un pays sans fleurs, sans oiseaux et sans abeilles, est triste à mourir.
Seule la beauté peut rendre les gens bons et je suis certain que les gens de mon pays cesseraient d'être méchants, si le sorcier leur redonnait les fleurs.

Alors, le jeune homme se sentit soulevé par des mains invisibles.
Il fut transporté délicatement vers le pays des fleurs éternelles.
Les mains invisibles le déposèrent sur le sol au milieu d'un tapis de fleurs multicolores.
Le jeune homme ne pouvait en croire ses yeux.
Il y en avait tant et jamais il n'avait imaginé que les fleurs puissent être aussi belles !

Dans l’air, un délicieux parfum flottait et les rayons du soleil dansaient sur le sol multicolore comme des milliers et des milliers d'arcs-°©en-ciel.

La joie du jeune homme fut si grande, qu'il se mit à pleurer.
La voix lui dit de cueillir les fleurs qu'il préférait.

 Il s’exécuta et en cueillit de toutes les couleurs.
Quand il en eut plein les chargés, les mains invisibles le reconduisirent doucement au sommet de la montagne.

Alors, la voix lui dit :
- Rapporte ces fleurs dans ton pays.
Désormais, grâce à ta foi et à ton courage, ton pays ne sera plus jamais sans fleurs. Il y en aura pour toutes les régions.

Les vents du nord, de l'est, du sud et de l'ouest leur apporteront la pluie qui sera leur nourriture, et les abeilles vous donneront le miel qu'elles cherchent dans les fleurs.

Le jeune homme remercia et commença aussitôt la descente de la montagne qui, malgré la quantité de fleurs qu'il portait, lui parut bien plus facile que la montée.

Quand il revint dans son pays, les habitants, en apercevant les fleurs et en respirant leur parfum, ne voulurent pas croire à leur bonheur.

Puis, quand ils surent qu'ils ne rêvaient pas, ils dirent :
- Ah ! nous savions bien que les fleurs existaient et que ce n'étaient pas des histoires inventées par nos ancêtres.

Et leur pays redevint un grand jardin.
Sur les collines, dans les vallées, près des rivières, des lacs et de la mer, dans les bois, dans les champs et dans toutes les prairies, les fleurs crûrent et se multiplièrent.

Tantôt c'était le vent du nord qui amenait la pluie, tantôt le vent du sud, de l'est ou de l'ouest.

 Les oiseaux revinrent, ainsi que les papillons et tous les insectes, et surtout les abeilles.
Désormais, les gens purent manger du miel, et la joie revint sur la terre.

Quand les hommes virent leur terre transformée grâce au jeune homme qui avait osé ce que personne n'avait cru possible, ils lui demandèrent d'être leur roi.

II accepta et il devint un roi bon, courageux et intelligent.

-Rappelons-nous, disait-il, que c'était la méchanceté des hommes qui avait entraîné la disparition des fleurs de notre pays.

Et, comme personne ne voulait recommencer à habiter un désert
et à être privé de miel, chacun s'efforça désormais d'être aussi bon que possible pour ne pas fâcher le grand sorcier. 


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MessageSujet: Re: CONTES du Jardin   CONTES du Jardin EmptySam 22 Avr - 16:18

Très joli ! J'aime beaucoup.

Mais... comment as-tu fait pour trouver un conte australien ?!! Je n'en ai jamais vu (ou si peu) ! Et comme j'adore ce pays... cela me plairait bien de trouver quelques histoires de par là-bas...
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MessageSujet: Re: CONTES du Jardin   CONTES du Jardin EmptySam 22 Avr - 17:18

Héhé! je vais te retrouver des liens, et les mettre dans notre Arbre!
je te fais ça ce soir!
bizoux! zou
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MessageSujet: Re: CONTES du Jardin   CONTES du Jardin EmptyJeu 12 Avr - 10:03

fe Petit histoire de..."comment nacquit le Tournesol"

LE TOURNESOL

On dit qu’il y a des milliers d’années, le monde était partagé entre le Soleil (le jour) et les Etoiles et la Lune (la nuit).
Ainsi donc, la Terre connaissait une partie dominée par les ténèbres et une autre maîtrisée par le Soleil (la Lumière).
Mais le fort désir de la Lune était que l’obscurité puisse vaincre, de cette manière elle allait devenir la maîtresse de la Terre, tandis que le Soleil serait asservi.

Par conséquent, entre la Lune et le Soleil, éclata la guerre.
Le Soleil avait une fille qui s’appelait Hélianthe. Mais elle ne ressemblait pas aux autres de son âge, pas seulement grâce à sa beauté sans pareille mais surtout à sa vaillance.
Elle proposa donc à son père de lutter l’un près de l’autre contre la Lune.
-“ Nous devons vaincre ” - dit-elle, sinon nous serons enveloppés par les ténèbres.
-“ J’en suis d’accord ”, répondit le Soleil inquiet. “ Mais n’oublie pas que je suis vieux et qu’il me manque la force de lutter.
De plus, elle a aussi de son côté les Etoiles et leur victoire est presque assurée ”.
-"Mais c’est moi qui vais lutter près de toi ”, l’encouragea Hélianthe.
-“ Non ma fille - C’est trop dangereux et de toute façon nous n’aurons aucune chance de réussite ”, ajouta son père.

N’écoutant pas son conseil, Hélianthe participa au combat comme un homme.
A la suite d’une bataille acharnée, le Soleil fut déclaré victorieux.
C’est alors que sa fille révéla son beau visage. La Lune vit ainsi que son vainqueur avait de longs cheveux blonds comme les épis d’or, flottant sur ses épaules et de très beaux yeux noirs.

Furieuse, elle lui lança un sortilège:
-“ Que tu sois à tout jamais une plante, que “ le Tournesol ” devienne ton nom et quand il fera soleil que tu regardes toujours vers ton père ” !
A cause du maléfice de la Lune, la fille se métamorphosa en une fleur de toute beauté.
Ses cheveux blonds se transformèrent en grands pétales jaunes et ses yeux noirs en
semences.
Et jusqu'à nos jours, le sortilège n’a pas été rompu.
Hélianthe, métamorphosée en fleur, regarde encore et toujours vers son vieux père - le Soleil.

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