L-J-M
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

L-J-M

Contes, Légendes, Traditions, Féerie,Ecriture, Graphisme
 
AccueilPortailRechercherDernières imagesS'enregistrerConnexion
Le Deal du moment :
Fnac : 2 Funko Pop achetées : le 3ème ...
Voir le deal

 

 Contes d' Eau!

Aller en bas 
2 participants
AuteurMessage
Béa
Rang: Administrateur
Béa


Nombre de messages : 8962
Age : 59
Localisation : Provence
Date d'inscription : 22/02/2005

Contes d' Eau! Empty
MessageSujet: Contes d' Eau!   Contes d' Eau! EmptyDim 2 Mar - 23:34

pa Koukou Fées et Trolls du Jardin!
un Conte avec de l'Eau? des Créatures aquatiques? rivières, lacs, puits?
par ici! ta
En voici un premier! j'espère que vous en aurez vous aussi!! oh zou


L'ONDINE DE L'ÉTANG (Grimm, Whilhelm et Jacob)

Il y avait une fois un meunier qui vivait heureusement avec sa femme. Ils avaient de l'argent et du bien, et leur prospérité croissait d'année en année. Mais le malheur, dit le proverbe, vient pendant la nuit; leur fortune diminua d'année en année, comme elle s'était accrue, et à la fin le meunier eut à peine le droit d'appeler sa propriété le moulin qu'il occupait. Il était fort affligé, et, quand il se couchait le soir après son travail, il ne goûtait plus de repos, mais s'agitait tout soucieux dans son lit.

Un matin, il se leva avant l'aube du jour et sortit pour prendre l'air, imaginant qu'il se sentirait le cœur soulagé.
Comme il passait près de l'écluse de son moulin, le premier rayon du soleil commençait à poindre, et il entendit un peu de bruit dans l'étang.
Il se retourna, et aperçut une belle femme qui s'élevait lentement du milieu de l'eau. Ses longs cheveux, qu'elle avait ramenés de ses mains délicates sur ses épaules, descendaient des deux côtés et couvraient son corps d'une éclatante blancheur.
Il vit bien que c'était l'ondine de l'étang, et, tout effrayé, il ne savait s'il devait rester ou s'enfuir. Mais l'ondine fit entendre sa douce voix, l'appela par son nom et lui demanda pourquoi il était si triste.

Le meunier resta muet d'abord; mais, l'entendant parler si gracieusement, il prit courage et lui raconta qu'il avait jadis vécu dans le bonheur et la richesse, mais qu'il était maintenant si pauvre qu'il ne savait plus que faire.
- « Sois tranquille, répondit l'ondine, je te rendrai plus riche et plus heureux que tu ne l'as jamais été; seulement il faut que tu me promettes de me donner ce qui vient de naître dans ta maison.
" C'est quelque jeune chien ou un jeune chat sans doute, » se dit tout bas le meunier. Et il lui promit ce qu'elle demandait.

L'ondine se replongea dans l'eau, et il retourna bien vite, consolé et tout joyeux, à son moulin. Il n'y était pas arrivé encore, que la servante sortit de la maison et lui cria qu'il n'avait qu'à se réjouir, que sa femme venait de lui donner un garçon. Le meunier demeura comme frappé du tonnerre : il vit bien que la malicieuse ondine avait su ce qui se passait et l'avait trompé.
La tête basse, il s'approcha du lit de sa femme, et, quand elle lui demanda :
- « Pourquoi ne te réjouis-tu pas de la venue de notre beau garçon? »
Il lui raconta ce qui lui était arrivé et la promesse qu'il avait faite à l'ondine.
- « A quoi me sert la prospérité et la richesse, ajouta-t-il, si je dois perdre mon enfant? »
Mais que faire? Les parents eux-mêmes, qui étaient accourus pour le féliciter, n'y voyaient nul remède.

Cependant le bonheur rentra dans la maison du meunier.
Ce qu'il entreprenait réussissait toujours; il semblait que les caisses et les coffres se remplissaient tout seuls, et que l'argent se multipliait dans l'armoire pendant la nuit. Au bout de peu de temps, il se trouva plus riche que jamais.
Mais il ne pouvait pas s'en réjouir tranquillement : la promesse qu'il avait faite à l'ondine lui déchirait le cœur.
Chaque fois qu'il passait près de l'étang il craignait de la voir monter à la surface et lui rappeler sa dette. Il ne laissait pas l'enfant s'avancer près de l'eau.
- « Prends garde, lui disait-il ; si tu y touches jamais, il en sortira une main qui te saisira et t'entraînera au fond. »
Cependant comme les années s'écoulaient l'une après l'autre et que l'ondine ne reparaissait pus, le meunier commença à se tranquilliser.

L'enfant avait grandi, était devenu jeune homme, et on le plaça à l'école d'un chasseur. Quand il eut pris ses leçons et fut devenu lui-même un chasseur habile, le seigneur du village le fit entrer à son service.
Il y avait dans le village une belle et honnête jeune fille qui plut au chasseur, et quand son maître s'en fut aperçu, il lui fit présent d'une petite maison : ils célébrèrent leurs noces et vécurent heureux et tranquilles, s'aimant de tout leur cœur.

Un jour, le chasseur poursuivait un chevreuil. L'animal ayant débouché de la forêt dans la plaine, il le suivit, et d'un coup de feu retendit enfin par terre. Il ne remarqua point qu'il se trouvait tout près du dangereux étang, et, quand il eut vidé l'animal, il vint laver dans l'eau ses mains toutes tachées de sang. Mais à peine les avait-il plongées que l'ondine sortit du fond, l'enlaça en souriant dans ses bras humides et l'entraîna si vite que le flot se referma sur lui en jaillissant.
Quand le soir fut venu et que le chasseur ne rentra pas chez lui, sa femme entra dans une grande inquiétude.
Elle sortit pour le chercher, et, comme il lui avait souvent raconté qu'il était obligé de se tenir en garde contre les embûches de l'ondine de l'étang et qu'il n'osait se hasarder dans le voisinage de l'eau, elle eut le soupçon de ce qui était arrivé.
Elle courut à l'étang, et, quand elle vit près du bord sa gibecière, elle ne put plus douter de son malheur.
Se lamentant et se tordant les mains, elle appela son bien-aimé par son nom, mais inutilement; elle courut de l'autre côté de la rive, l'appela de nouveau, adressa à l'ondine les plus violentes injures, mais on ne lui fit aucune réponse. Le miroir de l'eau restait tranquille, et la face à demi pleine de la lune la regardait sans faire un mouvement.

La pauvre femme ne quittait point l'étang.
D'un pas précipité, sans prendre de repos, elle en faisait et en refaisait le tour, tantôt en silence, tantôt en poussant de grands cris, tantôt en murmurant à voix basse. Enfin ses forces furent épuisées, elle s'affaissa sur la terre et tomba dans un profond sommeil.
Bientôt elle eut un rêve.
...Elle montait tout inquiète entre deux grandes masses de roches; les épines et les ronces piquaient ses pieds, la pluie battait son visage et le vent agitait ses longs cheveux. Quand elle eut atteint le sommet de la montagne, un aspect tout différent s'offrit à elle. Le ciel était bleu, l'air tiède, la terre s'abaissait par une pente douce, et au milieu d'une prairie verdoyante et tout émaillée de fleurs était une jolie cabane.
Elle s'en approcha et ouvrit la porte; au dedans était assise une vieille en cheveux blancs qui lui fit un signe gracieux.
Au même instant la pauvre femme s'éveilla. Le jour était déjà levé, et elle se décida à faire aussitôt ce que lui conseillait son rêve.
Elle gravit péniblement la montagne, et elle trouva tout semblable à ce qu'elle avait vu dans la nuit.
La vieille la reçut gracieusement et lui indiqua un siège où elle l'invitait à s'asseoir.
- « Sans doute tu as éprouvé quelque malheur, dit-elle, puisque tu viens visiter ma cabane solitaire. »
La femme lui raconta, tout en pleurant, ce qui lui était arrivé.

- « Console-toi, lui dit la vieille, je viendrai à ton secours : voici un peigne d'or. Attends jusqu'à la pleine lune, puis rends-toi près de l'étang, assieds-toi sur le bord, et passe ce peigne sur tes longs cheveux noirs. Quand tu auras fini, dépose-le sur le bord, et tu verras ce qui arrivera alors. »

La femme revint, mais le temps lui dura beaucoup jusqu'à la pleine lune. Enfin le disque arrondi brilla dans le ciel, alors elle se rendit près de l'étang, s'assit et passa le peigne d'or dans ses longs cheveux noirs; et quand elle eut fini, elle s'assit au bord de l'eau.
Bientôt après, le fond vint à bouillonner, une vague s'éleva, roula vers le bord et entraîna le peigne avec elle. Le peigne n'avait eu que le temps de toucher le fond, quand le miroir de l'eau se partagea : la tête du chasseur monta à la surface. Il ne parla point, mais regarda sa femme d'un œil triste. Au même instant, une seconde femme vint avec bruit et couvrit la tête du chasseur. Tout avait disparu, l'étang était tranquille comme auparavant, et la face de la lune y brillait.

La femme revint désespérée, mais un rêve lui montra la cabane de la vieille. Le matin suivant elle se mit en route et conta sa peine à la bonne fée. La vieille lui donna une flûte d'or et lui dit :
- « Attends jusqu'au retour de la pleine lune; puis prends cette flûte, place-toi sur le bord, joue sur l'instrument un petit air, et, quand tu auras fini, dépose-la sur le sable, tu verras ce qui se passera alors. »

La femme fit ce que lui avait dit la vieille.
A peine avait-elle déposé la flûte sur le sable, que le fond de l'eau vint à bouillonner; une vague s'éleva, s'avança vers le bord et entraîna la flûte avec elle, bientôt après l'eau s'entr'ouvrit,et non-seulement la tête du chasseur, mais lui-même jusqu'à la moitié du corps monta à la surface. Plein de désir il étendit ses bras vers elle, mais une seconde vague vint avec bruit, le couvrit et l'entraîna au fond.
- « Ah! dit la malheureuse, que me sert de voir mon bien-aimé pour le perdre encore? »

La tristesse remplit de nouveau son cœur, mais le rêve lui indiqua une troisième fois la maison de la vieille. Elle se mit en route, et la fée lui donna un rouet d'or, la consola et lui dit :
- « Tout n'est pas fini encore; attends jusqu'à ce que vienne la pleine lune, puis prends le rouet, place-toi au bord, et file jusqu'à ce que tu aies rempli ton fuseau ; quand tu auras achevé, place le rouet près de l'eau, et tu verras ce qui se passera alors. »

La femme suivit ce conseil de point en point. Dès que la nouvelle lune se montra, elle porta le rouet d'or au bord de l'eau, et fila diligemment jusqu'à ce que son lin fût épuisé et que le fil eût rempli le fuseau.
A peine le rouet fut-il déposé sur le bord, que le fond de l'eau bouillonna plus violemment que jamais ; une forte vague s'avança et emporta le rouet avec elle.
Bientôt la tête et le corps tout entier du chasseur montèrent à la surface. Vite il s'élança sur le bord, saisit sa femme par la main et s'enfuit.
Mais à peine avaient-ils fait quelques pas, que l'étang tout entier se souleva avec un horrible bouillonnement et se répandit avec une violence irrésistible dans la plaine. Déjà les deux fuyards voyaient la mort devant leurs yeux, quand la femme dans son angoisse appela la vieille à son aide, et en un instant ils furent changés, elle en crapaud, lui en grenouille. Le flot qui les avait atteints ne put les faire périr mais il les sépara et les entraîna très-loin l'un de l'autre.

Quand l'eau se fut retirée et qu'ils eurent remis le pied sur un terrain sec, ils reprirent leur forme humaine. Mais aucun des deux ne savait ce qu'était devenu l'autre; ils se trouvaient parmi des hommes étrangers, qui ne connaissaient pas leur pays. De hautes montagnes et de profondes vallées les séparaient. Pour gagner leur vie, tous deux furent obligés de garder les moutons.
Pendant plusieurs années ils conduisirent leurs troupeaux à travers les bois et les champs, accablés de tristesse et de regret.

Une fois, comme le printemps venait de refleurir, tous deux sortirent le même jour avec leurs troupeaux, et le hasard voulut qu'ils marchassent à la rencontre l'un de l'autre. Sur la pente d'une montagne éloignée, le mari aperçut un troupeau et dirigea ses moutons de ce côté.
Ils arrivèrent ensemble dans la vallée, mais ne se reconnurent point ; pourtant ils se réjouissaient de n'être plus seuls. Depuis ce temps-là ils faisaient paître chaque jour leurs troupeaux l'un près de l'autre : ils ne se parlaient pas, mais ils se sentaient consolés.
Un soir, comme la pleine lune brillait au ciel et que les moutons reposaient déjà, le berger tira sa flûte de son sac et en joua un air gracieux, mais triste. Quand il eut fini, il remarqua que la bergère pleurait amèrement.
- « Pourquoi pleures-tu? lui demanda-t-il.
- " Ah! répondit-elle, c'est ainsi que brillait la pleine lune lorsque je jouai pour la dernière fois cet air sur la flûte, et que la tête de mon bien-aimé parut à la surface de l'eau. »
... Il la regarda et ce fut comme si un voile était tombé de ses yeux; il reconnut sa femme bien aimée; et en la regardant, comme la lune brillait sur son visage, elle le reconnut à son tour. Ils se jetèrent dans les bras l'un de l'autre, s'embrassèrent, et s'ils furent heureux, qu'on ne le demande point.


pa flo pa flo pa flo pa flo pa
Revenir en haut Aller en bas
http://contesduchene.blogspot.com
samantha
DRUIDESSE
samantha


Nombre de messages : 2111
Localisation : sud-est
Date d'inscription : 10/05/2006

Contes d' Eau! Empty
MessageSujet: Re: Contes d' Eau!   Contes d' Eau! EmptyLun 3 Mar - 11:18

Mais qu'elle est vilaine cette ondine! gn

Et quelle belle histoire d'amour! c

Merci Béa, c'est une joie de te lire la matin. zou
Revenir en haut Aller en bas
Béa
Rang: Administrateur
Béa


Nombre de messages : 8962
Age : 59
Localisation : Provence
Date d'inscription : 22/02/2005

Contes d' Eau! Empty
MessageSujet: Re: Contes d' Eau!   Contes d' Eau! EmptyLun 3 Mar - 12:32

nn voui! tu as vu ça!! tsssss! ... c'est qu'elles se sentent seules aussi, les pauvrettes! tis st
Revenir en haut Aller en bas
http://contesduchene.blogspot.com
samantha
DRUIDESSE
samantha


Nombre de messages : 2111
Localisation : sud-est
Date d'inscription : 10/05/2006

Contes d' Eau! Empty
MessageSujet: Re: Contes d' Eau!   Contes d' Eau! EmptyLun 3 Mar - 15:03

Voici une histoire qui nous vient du Nigeria (ethnie Efek-Ibibo)


La maison de la Lune et du Soleil

Il y a de nombreuses années, le Soleil et l’Eau étaient de très bons amis et vivaient ensemble sur la terre. Le Soleil allait voir l’Eau très souvent, mais l’Eau ne rendait jamais visite à son ami le Soleil. Comme cela durait depuis longtemps, le Soleil finit par demander à l’Eau s’il y avait un problème.

- Je me suis rendu compte, dit un jour le Soleil, que je viens toujours te rendre visite et que toi, tu ne viens jamais dans ma maison. Peux-tu m’expliquer pourquoi?
- Je sais, dit l’Eau, le problème n’est pas que je ne veux pas venir chez toi, mais que ta maison n’est pas assez grande pour me recevoir. Si je me rends chez toi avec toute ma famille, tu finirais par être délogé de ta propre demeure.
- Je comprends, dit le Soleil, mais en tout état de cause, je veux que tu viennes me voir.
- Entendu, répondit l’Eau, si tu veux que je vienne, je vais venir. Il est vrai que tu m’as très souvent honoré de tes visites. Mais pour que cela soit possible, il va falloir que tu crées un immense jardin,vraiment immense, car nous sommes très nombreux dans la famille, et nous occupons beaucoup d’espace.
- Aucun problème, je te promets de créer un jardin qui sera suffisamment grand pour t’accueillir toi et tous les membres de ta famille.

Les deux amis étaient très contents. Le Soleil rentra chez lui immédiatement retrouver la Lune, son épouse, qui l’attendait. Le Soleil expliqua à la Lune la promesse faite à l’Eau, et le lendemain, il commença à aménager un énorme jardin afin de pouvoir y recevoir l’Eau.

Lorsque les travaux furent terminés, le Soleil invita l’Eau et sa famille dans sa maison. Le lendemain, l’Eau et ses parents, les poissons et autres animaux aquatiques, frappèrent à la porte de la maison du Soleil et de la Lune.

- Nous voilà arrivés, dit l’invitée, est-ce que tout est prêt? Nous pouvons entrer sans problèmes?
- Vous pouvez entrer quand vous voulez, répondit le Soleil.

L’Eau commença donc à s’écouler dans le jardin du Soleil et de la Lune. Au bout de quelques minutes, le niveau des eaux atteignant déjà les genoux du Soleil et de la Lune, l’invitée demanda:

- Est-ce que nous pouvons continuer à nous déverser? Y-a-t-il assez d’espace?
- Bien sûr qu’il y a assez d’espace, n’ayez crainte, répondit le Soleil. Entrez tous autant que vous êtes.

L’Eau continua à inonder le jardin, et elle fut bientôt à hauteur d’homme.

- Très bien, dit l’Eau, souhaites-tu toujours que d’autres membres de ma famille entrent chez toi?

Le Soleil et la Lune se regardèrent, et convinrent qu’il n’y avait rien d’autre à faire. L’Eau et sa famille devaient entrer. Ils durent se hisser jusqu’au plafond, car il ne restait presque plus d’espace au-dessus de l’eau. L’Eau demanda de nouveau si elle et sa famille pouvaient continuer à s’écouler, et le Soleil et la Lune répétèrent qu’il n’y avait aucun problème. La maison était de plus en plus remplie. Il y avait tellement d’eau à l’intérieur, que bientôt elle dépassa le niveau du plafond, et que le Soleil et la Lune durent sortir et se réfugier dans le ciel, qu’ils n’ont plus quitté depuis ce jour.
Revenir en haut Aller en bas
Béa
Rang: Administrateur
Béa


Nombre de messages : 8962
Age : 59
Localisation : Provence
Date d'inscription : 22/02/2005

Contes d' Eau! Empty
MessageSujet: Re: Contes d' Eau!   Contes d' Eau! EmptyLun 3 Mar - 16:41

sun do c il est joli comme tout, ce Conte, Samantha!

j'aime beaucoup, beaucoup!!! fleuri Merci à toi de nous ressourcer! tch flo
Revenir en haut Aller en bas
http://contesduchene.blogspot.com
Contenu sponsorisé





Contes d' Eau! Empty
MessageSujet: Re: Contes d' Eau!   Contes d' Eau! Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
Contes d' Eau!
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» CONTES ZEN
» RIKIKIKONTE!
» CONTES du Jardin
» Les Contes Courts!
» Contes du Japon!

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
L-J-M :: AU JARDIN :: L' Arbre à Trésors!-
Sauter vers:  
Ne ratez plus aucun deal !
Abonnez-vous pour recevoir par notification une sélection des meilleurs deals chaque jour.
IgnorerAutoriser