PHAETON ET LE CHAR DU SOLEIL

Ecoute, petit garçon... Cela se passait il y a bien longtemps... En Grèce, au pays de l'Olympe, la montage belle et haut, au pays des nympes et des dieux.....

Le jeune Phaéton était très en colère : Il faut dire que ses camarades d'école s'étaient ouvertement moqués de lui, quand il leur avait déclaré qu'il était le fils du dieu du soleil : Sa mère, la symple Clymène, le lui acvait pourtant bien dit et le jeune homme était maintenant devant elle, rouge de confusion : " si je suis vraiment de naissance divine, Mère, donne-m'en la preuve, que je puisse les confondre " !

La nymphe leva les bras au ciel : " Mon fils, je t'atteste que tu es bien le filsl du dieu soleil ! Mais si tu ne me crois, pars et va le lui demander !! Va et demande lui s'il te reconnait comme son fils ... Tu sais mon fils bien-aimé, le pays où le soleil se lève est voisin du nôtre "...

A ces mots, le visage de Phaéton s'éclaira et il l partit sur le champ... Il arriva bientôt aux Indes, et, guidé par la lumère céleste, il parvint sans peine devant un palais merveilleux, dans lequel il pénétra...

Cet endroit était vraiment sublime, digne d'un dieu... partout des colonnages de marbre le plus pur et aux murs des fresques merveilleuses... Une suave musique venue de je ne sais où diffusait ses accents veloutés et mélodieux, mais le jeune homme n'en avait cure... Il cherchait le dieu.....

Une lumière éblouissante l'attirait irrésistiblement, au plus haut de cette volée de marches et, les ayant franchies d'un seul jet, dans son impatience, il put apercevoir le dieu, vêtu de pourpre, le front ceint de rayons étincelants, entouré de ses suivants, ici, le printemps couronné de fleurs, à son côté, l'été, recouvert de gerbes de blé, l'automne revêtu de feuilles mortes et l'hiver enfin, aux cheveux de neige.....

Le dieu l'aperçut et lui fit signe de s'approcher d'un trône dont la facture et la beauté auraient fait l'admiration de tout homme de l'art ...

Déjà fini ???

j'attend la suite........

" Que veux - tu ?" lui dit le dieu ;

" O Lumière du Monde ;O mon Père si vous me permettez de vous appeler ainsi, donnez-moi, je vous prie, une preuve qui montrera à tous que je suis bien votre Fils.

Le dieu alors déposa les rayons aveuglants qui lui ceignaient la tête.

- " Approche, mon fils - et il l'embrasse chaleuseusement... Tu es bien mon fils, soies-en assuré, ta mère a raison ; mais pour t'en donner la lpreuve, je jure par le Styx, et je ne pourrais pas revenir sur ce serment, oui, je le jure, demande - moi ce que tu voudras et tu l'obtiendras.

" - Alors, Père, répondit promptement le jeune homme, je vous en conjugre, laissez - moi conduire le char du soleil, un jour, un seul jour..

Phébus fut si surpris par cette requête qu'il secoua sa tête radieuse ...

Patience Lisa... patience. .. je suis obligée de m'interrompre car mon mari a envie d'aller faire un tour au bord de mer.... la légende est bien loin d'être finie... l'histoire du fils de la lumière ne s'arrête pas là...

......
Le dieu était navré :

" Je t'en prie, Phaéton, oublie cela et choisis autre chose car je pense que ceci est au-dessus de tes forces. Vois-tu, personne d'autre que moi, et pas même le grand Zeus, ne peut conduire ce char flamboyant...

Le matin j'ai besoin de toutes mes forces pour maitriser les chevaux car le chemin est rude et escarpé et saches bien qu'au milieu de ma course,lorsque je me penche, j'ai le vertige et crains de tomber... Vers le soir, , mon char descend si rapidement que j'ai toujours crainte de rejoindre un peu rapidement le dieu de la mer...

N'insiste pas, mon fils, tu me demandes une preuve de reconnaissace et comprends bien que les craintes que j'éprouve maintenant pour toi sont bien la preuve que mon affectation t'est acquise..

Choisis, choisis je t'en prie, un autre cadeau et tu obtiendras de moi toute autre faveur que tu voudras : je t'ai fait un serment mais de grâce, mon fils, écoute moi ...

Phaéton écoutait, mais son esprit restait fermé et obtus et ne voulut pas changer d'avis : aussi, c'est bien à cotnre-coeur que le dieu radieux le conduisit vers le char du soleil..

Oui, oui, si tu avais pu voir quel char merveilleux c'était là ; il faut dire qu'il était l'oeuvre d'Héphaïstos, le dieu boiteux des forgerons qui avait mis toute sa science et son travail au service de l'Astre Flamboyant...

Figure toi un char précieux coulé dans l'or le plus pur et dont les rayons des roues étaient faites d'argent....Essaie d'imaginer le siège, parsemé des pierres les plus précieuses et des diamants les plus purs....

Mais ils n'eurent pas le temps de s'attarder, déjà l'aurore aux doigts de rose annoncait discrètement sa présence et la Lune donna ordre d'harnacher les chevaux pour le départ ....

Phébus prit une fiole d'onguent protecteur et de ses propres mains il en oignit le corps de son fils et lui posa sur la tête le diadème étincelant.

Puis il lui fit ses dernières recommandations et Phaéton, tout fier et vaniteux, sauta dans le char qui prit son envol... Le jeune homme voyait défiler sous lui les plaines verdoyantes, les villages et il se sentait ivre de sa toute nouvelle liberté, ivre de pouissance....

Mais les chevaux s'aperçurent malheureusement très vite que ce n'était pas la main habituelle qui les guidait et s'emballèrent... Le jeune homme, totalement inexpérimenté, ne pouvait rien faire pour contenir la force et la puissance de ces fougueux coursiers célestes...

Le char devenait fou, tanguant à droite, à gauche, plus haut, plus bas, encore plus haut.... Phaéton pâlit, la tête lui tournaitn, un grand voile passa dans ses yeux....

........


Phaéton, fou de terreur, pâle, hagard et les yeux révulsés, ne savait plus où était le haut, où était le bas : dans sa terreur, les rênes lui échappèrent des mains...

Alors, les coursiers, ne sentant plus aucune contrainte, se précipitèrent vers des régions inconnues du ciel et plongèrent vers la terre et si près, si près, qu'elle s'embrasa... les champs prirent feu et les villages furent ruinés...

Du fonds de leur détresse, les hommes tournèrent leur regard vers le ciel et supplièrent le dieu de les épargner...

Alors, le puissant zeus, qui vivait sur l'Olympe monta sur sa plus haute tour et brandit un tonnerre vengeur et salvateur qu'il dirigea vers le char du soleil...

Sous la violence du choc, il abattit net le conducteur du char qui tomba tête la première dans le vide et fila vers la terre, à la vitesse d'un météore....

Ce fut le grand fleuve Eridan qui recut en son sein le cadavre brisé et calciné de l'orgueilleux jeune homme...

Et les flots se refermèrent sur lui à jamais.....


FIN

rhaaa ! pauvre Phaéton !!!
j'arrive pas à dire que c'est bien fait pour lui !
même si, quand même ...

rhooo ! pauvre Phaéton quand même !


(merci Merline ! et si je puis me permettre : ENCORE !!! )

superbe!!

ho oui! grand merci, et je me permets avec Abi'...heu... Encoore!

Merci, Gentes Dames, vous êtes insatiables..... mais ça me fait plaisir.....
un peu de ça va venir !! passez un très bon dimanche .....

On en redemande encore.

Merci à toi Merline.

Merci Merline - cette histoire commençait bien mais a mal finie......du coup je suis triste......mais j'attend la prochaine !
Comme des petits enfants, j'adore les contes.

bonne journée à toutes et tous.