Djénéba la bosssue

DJENEBA LA BOSSUE


Il y a longtemps, dans un temps très ancien et dans une petite île
que l'on appelle maintenant Gorée, vivaient dans la maison de leur père, deux jeunes femmes qui étaient sœurs. L'une d'entre elles prénommée Asta, belle et précieuse, était excessivement méchante avec Djénéba la plus jeune.
Il faut dire que Djénéba portait sur son dos, depuis sa naissance, une énorme bosse disgracieuse qui la faisait se déplacer un peu tordue et en boitillant. Et Asta passait la plupart de son temps à critiquer Djénéba, n'hésitant pas à se moquer d'elle à tout moment de la journée et le plus souvent devant témoin :
- Mais Djénéba, as-tu remarqué comme tu es laide? As-tu remarqué comme les gens ont peur de toi quand tu arrives à moitié tordue et en boitillant? Ah, pauvre Djénéba ! Je me demande ce que tu vas devenir ... Regarde un peu la différence entre toi et moi ! As-tu vu comme je suis jolie, svelte, élancée et combien ma démarche est féline et gracieuse? Ah, ma pauvre, je te plains tu sais et ta vue m'est insupportable ! Allez, va-t'en, va-t'en ! Sors de ma vue !
Allez va-t'en, va-t'en!
Comme tu peux t’en douter, Djénéba souffrait énormément de cette situation. Bien sûr, elle était bossue et marchait tordue et en boitillant mais, elle essayait de faire le maximum pour se rendre utile, cuisinait à la perfection et savait mieux que personne garder toujours la maison très propre. De plus, Djénéba avait toute seule appris à lire et à compter, chose très rare à cette époque.
Une nuit, alors que Asta l’eut encore plus malmenée que d’habitude, Djénéba quitta en pleurs la maison, traversa le village endormi et s’avança vers la colline qui surplombe l’île. Les quelques gouttes de pluie qui commençaient à tomber se mélangeaient à ses larmes puis, la pluie cessa et une douce clarté de pleine lune embellit la nature. Elle marcha ainsi seule dans la nuit en ayant beaucoup de mal à calmer son immense chagrin. Un son parvint alors à ses oreilles, un son ou plutôt une musique, une musique ou plutôt une chanson, mais une chanson particulièrement étrange, écoute...

On écoute...

...écoute et ressens!

AQlors Thomas, tout le monde écoute....

Koukou mon Thomas!!!

alors, tes Contes de Sagesse nous manquent!!
quand viendras-tu nous en conter un autre?!
Merci à toi!!

Béa à moi
oui,c'est vrai,depuis quelques semaines,je n'ai plus de temps pous moi meme,mais j'espère que je serai plus libre sous peu.Bien de bonnes choses a toi et à tous les amis du Jardin

Et que vive Béa

Haaa! merci d'avoir pris le temps de nous laisser un petit message alors! nous t'attendrons patiemment!

Le meilleur pour Toi! à bientôt!!

Ben oui, on aimerait bien connaître la suite......

bonjour tout le monde

Il était une fois une grande famine s’abattit sur tous les animaux de la brousse. Pour avoir à manger, il fallait en acheter. Un jour Leuk le lièvre alla trouver Bouki, l’hyène et lui fit cette proposition : « Mon ami, j’ai une proposition à vous faire pour venir à bout de notre faim ». Bouki, l’hyène lui répliqua : « Quelle est cette proposition alors ? » Leuk le lièvre dit : « Je propose que l’on vende nos mamans pour nous procurer à manger, car elles ont vécu assez et méritent la mort ». Bouki, l’hyène toure ravie s’exclama : « Zut ! Bonne idée » Alors nous allons commencer par vendre ma mère étant donné qu’aujourd’hui, c’est le jour du marché. ». Ils vendirent alors la mère de Bouki, l’hyène et ils se partagèrent l’argent. Avec cette somme chacun se procura à manger en quantité suffisante et sils se donnèrent rendez-vous pour le prochain marché afin de vendre la mère de Leuk, le lièvre. Rentré à la maison, Leuk le lièvre dit à sa mère : « Maman, Bouki l’hyène et moi avons décidé de vendre nos mamans pour nous procurer à manger. Nous avons déjà vendu la mère de Bouki, l’hyène et le marché prochain, c’est ton tour. Cependant, je ne veux pas que tu sois vendue. Mais que faire pour t’épargner. Il réfléchit un instant puis il s’écria : « Bonne idée ! Bonne idée ! Le jour du marché, je vais t’attacher avec un fil de coton et quand nous arriverons sur la place du marché, je te laisserai afin que tu puisses t’échapper. N’est-ce pas ? ». « Oui mon fils », répondit sa mère. Le jour du marché, Leuk, le lièvre fit ce qu’il avait dit et sa mère s’échappa belle à cette vente. Mais Bouki, l’hyène ne se plaignit pas car elle avait toujours des réserves de nourriture. Mais lorsque ses vivres finiront....

ah ben d'accord !!!

MAMAN !!! MAAAAAAAMAAAAAN !!!!!!
tu m'accompagnes au marché ?

Abigail,
ce sera plus beau encore et le jardin pensera au hommes. et merci

Abiiiiii'! Lol!

Merci Thomas pour ce Conte!...
il tombe à pic avec ce dont nous parlions, quelquepart, dans le "rayon de lune"! ... l'avidité nous conduit droit sur un mur!...