Joyeux anniversaire!! Chère Abigail!! Pleins pleins pleins de bisous et pleins de bonnes choses!!
Voici des extraits de lecture lus sur un forum se nommant l'antre des vampires, tu connais peut-être ?
Pas grave, voici quand même, il y a aussi de très belles images.AMOUR VAMPIRIQUE, L'EROTISME :
"Le thème du vampire rime souvent avec érotisme car n'y-a-t'il pas franchement une connotation sexuelle en ce geste de sucer le sang du cou de sa victime ? Mais le vampire lui-même sait s'amuser avec sa victime, la mettre à sa merci et pouvoir en faire ce qu'il veut. Cela se rapproche du sado-masochisme.
Déjà, au tout début des films vampiriques, celui-ci choisissait toujours une victime du sexe féminin et se rendait dans sa chambre lorsque celle-ci était courte-vêtue.
Ce côté érotique a toujours été gardé tout le long de ces années. Dracula de F.F. COPPOLA ne déroge pas à la règle avec la sensuelle Mina et la fougueuse Lucy. Les trois sorcières du comte qui s'occupent de Keanu REAVES sont aussi très séduisantes. Dans Blade, lorsque le héros prend le sang de son amie, n'ayant pas d'autre choix, c'est aussi montré de façon érotique et même bestiale.
Pour terminer, je dirais que le vampire symbolise tous nos interdits et c'est pourquoi il nous fascine. Nous l'avons inventé pour faire ressortir tous nos mauvais penchants, ceux que l'on croit immoraux, pour les exorciser. Il est un mythe indémodable qui n'est pas prêt de disparaître."
Pour les images, je ne peux pas les mettre ici, car là, je t'écris de mon poste de travail.Intéressant :L'IGNORANCE MEDICALE :
"Même si l'on ne fait que prononcer son nom, le vampire traduit des angoisses. Pourtant le vampire tel qu'on le connaît en Occident n'est qu'une apparition récente du fait de sa première apparition au 18e siècle. Jean-Claude Aguerre (auteur d'une thèse de philosophie sur le sujet) dira au sujet du 18e: "à cette époque dite des LUMIERES, la raison triomphe et Dieu tombe de son piédestal. Or, c'est justement à ce moment-là que l'Europe connaît une vague extraordinaire de manifestations vampiriques ! Comme si, inconsciemment, les populations, désemparées par l'affaiblissement de la religion, se tournaient vers les puissances des ténèbres pour retrouver la promesse d'immortalité." Donc pour Aguerre, les philosophes rejettent Dieu et les populations se tournent vers le Diable.
C'est à partir de 1710 qu'une psychose collective s'empare de l'Europe occidentale. En effet, la Prusse orientale connaît une terrible épidémie de peste. On constate aussi des faits étranges et terribles pour l'époque : des corps défunts ne se décomposent pas et sont donc assimilés à des vampires. C'est dire ce que la méconnaissance de la science peut engendrer comme interprétations graves et dangereuses. Les autorités (alors l'église) prennent part à l'affaire. C'est donc un procès du "faux mort" qui est organisé et le rite de "dévampirisation" consiste à enfoncer un pieu dans le coeur du cadavre qui est brûlé. Jean Goens, médecin dermatologue, explique que le vampirisme est une épidémie qui se transmet de proche en proche et, par conséquence, les gens soupçonnaient les cadavres de contaminer les mortels. Mais ils répondaient à cela en les brûlant, chose en fait intelligente puisque cela empêchait la propagation de l' " épidémie". De plus, en période d'épidémie, on enterre les gens à la hâte .Il a pu arriver assez souvent que des "défunts" soient seulement dans le coma ! On a très bien pu voir des corps non putréfiés, ensanglantés:revenus à eux. Les comateux auront tenté de s'arracher à leur cercueil avec l'énergie du désespoir. Ceci illustre donc parfaitement le fait que l'on raconte que les vampires sortent de leur cercueil.
Autre fait expliquant l'apparition des vampires: une épidémie de rage survenue en Hongrie dans les années 1721-1728 chez les chiens, les chauves-souris et les loups. Ces animaux ont très bien pu contaminer l'Homme par morsure. Or les symptômes de la rage humaine (errance la nuit, troubles nerveux qui poussent les "enragés" à mordre leur proches, yeux globuleux) présentent des analogies troublantes avec le vampirisme. Le phénomène touche vers 1725 l'Autriche, la Serbie, la Pologne, la Russie. La France, quant à elle, ne l'apprend qu'au travers des gazettes et des histoires contées d'hommes devenus vampires (mot d'origine moldave apparaît en 1726 à Vienne et sera retranscrit en français en 1732). Le roi Louis XV est fort intéressé et les cours européennes se passionnent pour ce phénomène qui fait doucement rigoler les philosophes.
Ce genre de phénomène va inspirer fortement les écrivains dès 1748. On peut ainsi citer le poème d'Auguste Ossenfelder, Der Vampir et Goethe avec La Fiancée de Corinthe. D'autres auteurs s'inspirant des précédents vont continuer de répandre le mythe du vampire. Mais c'est surtout en Angleterre que la mode fait recette grâce à l'école gothique et à ses nombreux représentants: Horace, Walpole, Matthew, Lewis, Ann Radcliffe et surtout Bram Stocker qui transforme le vampire sinistre et repoussant en un être machiavélique mais séducteur."