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 Les contes de nöel

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Lilas
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MessageSujet: Les contes de nöel   Les contes de nöel EmptyMer 23 Nov - 1:36

La nuit avant Noël



C'était la nuit avant Noël, dans la maison tout était calme. Pas un bruit, pas un cri, pas même une souris!
Les chaussettes bien sages pendues à la cheminée attendaient le Père Noël. Allait-il arriver?
Les enfants blottis dans leur lit bien au chaud rêvaient de friandises, de bonbons, de gâteaux.
Maman sous son fichu, et moi sous mon bonnet et vous prêts à dormir toute une longue nuit d'hiver.
Dehors, tout à coup, il se fit un grand bruit!
Je sautais de mon lit, courais à la fenêtre, j'écartais les volets, j'ouvrais grand la croisée.
La lune sous la neige brillait comme en plein jour.
Alors, parut à mon regard émerveillé, un minuscule traîneau et huit tout petits rennes conduits par un bonhomme si vif et si léger qu'en un instant je sus que c'était le Père Noël!

Plus rapides que des aigles, ses coursiers galopaient, lui il les appelait, il sifflait, il criait:

"Allez Fougueux, allez Danseur, Fringant et puis Renarde, En avant Comète! Cupidon en avant, Tonnerre, Éclair, allons, allons Au-dessus des porches, par delà les murs! Allez! Allez plus vite encore!"
Comme des feuilles mortes poussées par le vent, passant les obstacles, traversant le ciel, les coursiers volaient au-dessus des toits, tirant le traîneau rempli de jouets
Et, en un clin d'oeil, j'entendis sur le toit le bruit de leurs sabots qui caracolaient. L'instant qui suivit le Père Noël d'un bond descendait par la cheminée.
Il portait une fourrure de la tête aux pieds, couverte de cendres et de suie, et, sur son dos, il avait une hotte pleine de jouets comme un colporteur avec ses paquets.

Ses yeux scintillaient de bonheur, ses joues étaient roses, son nez rouge cerise, on voyait son petit sourire à travers sa barbe blanche comme neige.
Un tuyau de pipe entre les dents, un voile de fumée autour de la tête, un large visage, un petit ventre tout rond qui remuait quand il riait; il était joufflu et rebondi comme un vieux lutin. Je n'ai pu m'empêcher de rire en le voyant et d'un simple clin d'oeil, d'un signe de la tête il me fit savoir que je ne rêvais pas: c'était lui!
Puis, sans dire un mot, il se mit à l'ouvrage et remplit les chaussettes. Il se retourna, se frotta le nez et d'un petit geste repartit par la cheminée.
Une fois les cadeaux déposés, il siffla son attelage, puis reprit son traîneau et les voilà tous repartis plus légers encore que des plumes
Et dans l'air j'entendis avant qu'ils disparaissent: "Joyeux Noël à tous et à tous une bonne nuit"

le premier conte du Père Noël, d'après Clément Clarke Moore
(publié pour la première fois dans le journal Sentinel, de New York, le 23 décembre 1823.)

J'espère que ce petit conte plaira a tous, je vous mettrez la suite plus tard.... ec bo

Gros bisous a tous.... cr


Dernière édition par le Dim 4 Déc - 23:16, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Les contes de nöel   Les contes de nöel EmptyMer 23 Nov - 1:42

Hihi! ii j'aime beaucoup ce Conte! il fait tout simplement rêver!
Le drôle de l'affaire, c'est que j'ai posté exactement le même dans "L'arbre à Trésors"!!!!

Mais je laisse le tien! il est superbement décoré! je vais de ce pas enlever le mien...pis en mettre un autre! héhé! jamais à cours! jj

merci beaucoup ma Lilas!!! zou
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MessageSujet: Re: Les contes de nöel   Les contes de nöel EmptyMar 13 Déc - 11:27

Voici une petite légende Russe sur Babushka!
C'est elle qui distribue les cadeaux en Russie:

Babushka vivait dans un village.
Elle était toujours occupée à faire son ménage, épousseter, balayer, nettoyer, cirer. Sa maison était la plus propre et la mieux rangée du village. Son jardin était magnifique et sa cuisine délicieuse.

Un soir, elle était tellement occupée à faire son ménage qu'elle n'entendit pas les habitants du village discuter de la nouvelle étoile et la regarder dans le ciel.

Elle était très occupée, mais elle entendit quand même qu'on cognait sur sa porte. Elle ouvrit. Il y avait là trois rois et leur escorte. Ils voulaient se reposer un instant chez elle.
- Vous venez de loin, leur demanda-t-elle ?
- Très loin, soupira Gaspard.
- Où allez vous ?
- Nous ne savons pas, nous suivons la nouvelle étoile qui va nous mener à un nouveau né, seigneur de la terre et du ciel.
- Pourquoi ne venez vous pas avec nous. Nous lui apportons des cadeaux, de l'encens, de la myrhe et de l'or. Vous pourriez lui apporter un jouet.
- Je viendrai quand j'aurai fini de ranger. Partez devant. Je vous rattraperai.

Les rois partirent, désolés qu'elle ne parte pas en même temps qu'eux.
Elle nettoya tout pour remettre en ordre sa maison après le passage des rois et de leur escorte. A force de ranger, le matin arriva. Epuisée, elle décida de s'octroyer quelques minutes de repos avant de partir et s'endormit. Quand elle se réveilla la nuit était déjà revenue.
Elle s'habilla en hâte, prit des jouets et partit à la recherche des rois. Elle les chercha pendant des jours et des jours. Elle finit par arriver à Bethleem et fût très surprise quand à force de demander elle arriva là où avait été les rois : dans une pauvre étable.

Là quelqu'un lui dit qu'ils étaient repartis dans leurs pays. Ils avaient parlé d'elle et regretté qu'elle ne les ait pas suivis.
Elle le regrettait amérement elle aussi car elle avait manqué la rencontre la plus importante de sa vie.

Alors chaque année, faute d'être arrivée à temps pour donner ses jouets à Jésus, elle en distribue à tous les enfants.


sapin


Une autre petite Légende, en Ukraine:

La légende des araignées de noël

Il y avait une famille qui était si pauvre qu'elle n'avait rien pour décorer son sapin de noël. Elle était bien embêtée de ne pouvoir fêter plus dignement un évènement si important que la naissance du christ. Les araignées qui entendirent ses prières accrochèrent leurs toiles au sapin et avec les rayons du soleil et la rosée qui était sur leurs toiles, cela fit une décoration magique.

Et, bien sûr, on continue en souvenir de cette légende, d'accrocher des araignées décoratives dans les sapins de noël ou de jeter des cheveux d'ange dessus qui ressemblent aux fils des toiles d'araignée.


:n1:


...si vous en trouvez d'autres, venez les planter dans le Jardin!!! sapin
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MessageSujet: Re: Les contes de nöel   Les contes de nöel EmptyDim 18 Déc - 13:25

Très jolie ton Conte de Noël Béa ki zou

Tien en voici un autre.... lutin2

Le Sapin !


Les contes de nöel Christmas_angeltreelights_sh


Les contes de nöel 87 Un soir d'hiver, le vent souffla et une pomme de pin chuta
La tempête l'emporta au loin et elle devint un beau sapin.
Cet arbre trônait, seul et fier au cœur d'une jolie clairière
Il n'était pas vraiment très grand mais c'était le plus élégant.
Ses branches accueillaient des oiseaux ou abritaient d'autres animaux
Qui venaient parfois lui parler le langage de la forêt
Ils lui racontaient que Noël est une fête très cruelle
Et qu'à cette époque, les humains se changent en tueurs de sapins,
Mais lui pensait qu'on ne peut pas tuer un arbre comme cela
Même si chaque hiver apportait des bruits de haches toujours plus près.



Les contes de nöel 89 Un jour pourtant, il entendit un sapin tomber dans un cri,
Il comprit alors que son tour n'était plus qu'une question de jours.
La semaine suivante, une famille jeta son dévolu sur lui
Mais les enfants n'ont pas voulu qu'à coups de hache, papa le tue.
Pour faire plaisir à ses enfants, il creusa délicatement
La terre tout autour du sapin et l'emporta avec grand soin.



Les contes de nöel 45 Enfin arrivé sous leur toit, le sapin en devint le roi
Il fut habillé de couleur et paré de tous les honneurs,
Les cadeaux tellement convoités furent déposés à ses pieds
Et il passa ainsi les fêtes couronné d'argent à son faîte.

Il entendit même le vœu "Que mes parents s'entendent mieux"
Qu'à genoux, la petite fille fit sous le vert de ses aiguilles.

Les contes de nöel 86 Quand fut passé le jour de l'an, à la demande des enfants,
Les parents unis rapportèrent le beau sapin à sa clairière.
La nuit suivante, ses amis, animaux se sont réunis
Pour écouter ce beau sapin revenu de chez les humains.
Il leur parla d'une petite fille qui fit un vœu sous ses aiguilles
D'amour, de joie, de chants, de paix: "Les hommes ne sont pas si mauvais".


Les contes de nöel 84 Les mois passèrent et un beau soir ses sanglots ils attendirent dans le noir:
Un enfant s'était égaré pendant que ses parents campaient.
Des animaux s'en approchèrent ; ils se souvenaient que naguère
Un sapin leur avait parlé d'enfants qui l'avaient épargné.
Ils eurent tôt fait de retrouver l'endroit où les parents étaient
Et en jouant, guidèrent l'enfant droit vers les bras de sa maman.
Au même moment, le vent souffla, et une pomme de pin chuta
Cette histoire n'est peut-être pas vraie mais moi, ça me plaît de penser
Que là-bas dans une clairière vit encore un beau sapin vert.

auteur : Marc


Joyeux Les contes de nöel 107 Noël Les contes de nöel 39

Bonne Fête a tous... zou zou :ur:
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MessageSujet: Re: Les contes de nöel   Les contes de nöel EmptyMer 21 Déc - 20:59

LA BREBIS-FÉE Albert Meyrac, 1890

Il y avait une fois un pauvre vieillard qui s’appelait le père Nicolas. Il vivait au fond d’un bois, dans une cabane, avec sa femme, la mère Jeanne, aussi vieille que lui. Ils avaient cinq fils nommés Lucas, Charlot, Simon, Joseph et Paulin.
Ils ne gagnaient leur vie qu’à grand-peine et, fort souvent, trop souvent même, le pain manquait à la maison. Ils étaient tous bûcherons.

Un soir que Lucas revenait de la forêt où il avait passé tout le jour à couper du bois, il entendit des cris, des gémissements plaintifs, semblables à ceux que pousse un tout petit enfant. Vite, il courut au buisson d’où partaient ces cris et vit une brebis blanche, jolie, mignonne à ravir et qui bêlait si tristement qu’elle aurait attendri des pierres. Il la caressa, la flatta de la main, lui parla d’une voix si douce que la brebis le suivit.
Et il la mena jusqu’à la cabane où il demeurait avec ses parents.
 
Hélas ! mon pauvre fieu, lui dit la mère dès qu’il eut passé, la porte avec sa brebis, voilà que tu nous ramènes une bouche de plus !
Où prendrons-nous de quoi la nourrir ? Nous n’avons plus une croûte de pain à la maison !
- Oh ! justement, ça tombe bien, la mère. Voyez la belle brebis ! Nous allons la tuer et nous régaler avec sa bonne viande, sans compter que nous vendrons la peau pour acheter du pain.
-Tout cela, fieu, serait chose bonne à faire si la brebis était à nous ; mais vois-tu que son maître vienne nous la réclamer ? Nous n’avons donc pas le droit de la vendre, ni de la tuer. Gardons-la. Aussi bien, j’y songe, elle ne coûtera pas gros à nourrir, puisque le jour elle pourra, tout à son aise, brouter dans les bois. Pour la nuit, nous lui ferons une petite place près de nous, et elle nous réchauffera.

La brebis ne fut donc ni vendue, ni tuée et dès ce jour, elle fit partie de la famille. Tout le monde l’aima, tant elle était caressante. C’est à qui, lorsque c’était possible, lui donnerait un morceau de son pain et, pour la régaler, le dimanche, une poignée de sel, quand le bois s’était bien détaillé à la ville voisine.

Un jour, voilà que devant la cabane du père Nicolas passa un monsieur très riche qui se promenait dans le bois. Il entra pour se reposer et, voyant cette brebis si proprette, si gentillette, il voulut l’acheter.
Mais le père Nicolas, la mère Jeanne et ses cinq enfants refusèrent de la vendre, quoique le monsieur offrit une bourse toute pleine d’or.
-Non, monsieur, dit la mère Jeanne, nous ne vendrons pas notre chère brebis ; d’abord elle ne nous appartient pas, et puis nous l’aimons trop pour nous en séparer. Nous sommes pauvres, c’est bien ! nous travaillerons encore davantage, vrai : eh si c’est nécessaire, pour lui donner son content et qu’elle ait toujours sa part comme nous.

Le monsieur, s’étant reposé, sortit de la cabane sans avoir pu acheter la brebis. Mais les années avaient succédé aux années, la brebis était devenue vieille, personne ne l’avait réclamée, et la misère se faisait de plus en plus sentir dans la cabane, si bien qu’un jour l’aîné des fils du père Nicolas et de la mère Jeanne dit :
-Voilà notre pauvre brebis devenue bien vieille et sans doute qu’elle ne tardera pas à mourir. Ne serait-il pas juste, alors, que sa mort nous profitât, à nous qui l’avons toujours si bien soignée, à nous qui, jamais, ne l’avons laissée manquer de rien ? Certes, la tuer sera pour nous un grand crève-coeur ; mais que voulez-vous ? La misère parle plus haut que la pitié, et d’ailleurs, si d’ici à quelques jours, comme c’est probable, la brebis meurt, à quoi aura -t-elle servi et quelle aura été la récompense de notre bonne action ?
-Non ! non ! firent ensemble le père, la mère et les quatre frères ; non ! mille fois non ! Nous n’égorgerons pas notre brebis !.
Elle a toujours vécu au milieu de nous. Souvent nous avons été plus pauvres qu’aujourd’hui et nous avons pu, quand même, traverser les mauvais jours ; nous les traverserons bien une autre fois, et puis, tuer la brebis nous porterait malheur.

La brebis fut donc encore épargnée ; et tout le monde s’en réjouit dans la cabane, même celui qui avait demandé sa mort, car il l’aimait autant que les autres. Mais le désespoir seul l’avait mal conseillé. Il faut dire, aussi, qu’ils s’imaginaient qu’un jour ou l’autre ils n’auraient pas à se repentir d’avoir si bien choyé cette pauvre bête que leur avait ramenée Lucas.

Un soir d’hiver, il faisait un temps épouvantable et le tonnerre grondait en même temps que la grêle tombait avec la pluie. Il sembla au père Nicolas, à la mère Jeanne et aux cinq frères serrés les uns contre les autres dans la cabane pour se réchauffer, car ils n’avaient pas de feu, que, du dehors, on appelait au secours. Et tous, ils sortirent de la cabane ; mais à peine avaient-ils fait quelques pas dans le bois qu’ils se heurtèrent à une pauvre vieille femme à peine vêtue de haillons, toute mouillée et étendue par terre, n’ayant plus la force de mettre un pied devant l’autre pour continuer sa route. Ils la relevèrent et rentrèrent avec elle.
  
Ma foi, la vieille, dit la mère Jeanne, nous ne sommes pas assez riches pour nous chauffer, et c’est un luxe dont il faut bien que nous nous passions ; mais nous ne serions pas des chrétiens si nous laissions mourir de froid une pauvre vieille comme vous. Et elle mit dans la cheminée les dernières bûches tenues en réserve pour être vendues le lendemain à la ville voisine. Peu après, les bûches flambaient et tous ils se ragaillardirent à la bonne chaleur du feu. Puis, quand la vieille se fut bien chauffée :
-Merci, mes bons amis, dit-elle, sans vous je serais morte de froid.
Mais allez-vous, maintenant, me laisser mourir de faim ? Que faire ? On avait tout mangé à souper, et l’armoire aux provisions était vide.
Le père Nicolas regarda la mère Jeanne, la mère Jeanne regarda le père Nicolas, et, sans doute, ils se comprirent, car le père Nicolas, parlant le premier, dit à la mère Jeanne :
-Que veux-tu, femme, il faut bien se résigner ! Pour nous, tu le sais, nous ne l’aurions jamais fait ; mais pouvons-nous laisser mourir de faim cette pauvre vieille que le bon Dieu nous envoie ? Va donc tuer la brebis !
-Non ! répondit la mère Jeanne, pleurant toutes les lames de son corps, vas-y toi-même, jamais je n’aurai ce courage.
-C’est donc moi qui irai, reprit le père Nicolas, pleurant au moins tout aussi fort que sa femme. Alors, avec sa hache, il se dirigea sur la pointe des pieds vers le petit coin où dormait la brebis.

Toujours pleurant, toujours sanglotant, il la prit bien doucement, pour ne pas la réveiller, et, au moment où, levant la hache, il allait lui couper le cou, quelle ne fut pas sa surprise de voir qu’à la place de la brebis qu’il croyait tenir par les pattes, il tenait par le bras une jeune femme, belle comme le jour, toute couverte de diamants, parée d’une robe plus riche qu’on ne pourrait l’imaginer et lui tendant une grande corbeille pleine de gâteaux, de plats appétissants et tout chauds, entre lesquels était une bourse pleine d’or.
-Ne vous étonnez pas, mes bons amis, leur dit cette femme éblouissante de beauté, et voyez comme on a raison de penser qu’un bienfait n’est jamais perdu. Je n’ai jamais été une véritable brebis.
Je suis la fée Charité qui avait pris cette forme pour mettre votre bon coeur à l’épreuve, et autant vous avez été malheureux jusqu’alors, autant, à cette heure, vous allez être heureux.
Prenez d’abord tout ce qu’il y a dans ce panier, mangez à votre aise, puis prenez pour vous, père Nicolas, et pour vous, mère Jeanne, cette bourse qui vous dispensera de travailler jusqu’à la fin de vos jours.

Appelant alors, l’un après l’autre, Lucas, Charlot, Simon, Joseph et Paulin, elle leur donna, à chacun, une bourse toute pleine d’or et disparut, non sans avoir touché de sa baguette la cabane, qui se changea aussitôt en un palais superbe où le père Nicolas, la mère Jeanne et ses cinq fils vécurent riches et heureux.


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