Le temps passe, le temps presse ? Chaque jour par nos décisions, nos gestes les plus infimes soient-ils, nos pensées aussi fugaces soient elles, nous empruntons des sentiers vers un avenir improbable ( ?) ou tout simplement vers une décision déjà certaine.
Dans nombres de cultures aussi éloignées dans le temps que dans l’espace, il est dit que nous sommes et seront que ce qui a été depuis longtemps décidé et écrit par une (des ?) puissance invisible.
Le philosophe dit que l’aventure commence par un premier pas, dans le roman de Paulo Coelho, « l’alchimiste », qu’importe ce premier pas, si ce n’est que tous ceux qui suivront mèneront sans nul doute vers la réalisation de sa propre légende, l’accomplissement de soi.
Paulo Coelho, espiègle, s’amuse de son jeune héros, santiago, en semant maints embuches sur sa route, sa quête, et démontre, ainsi, qu’aucune échappatoire n’est possible. Il existe un rapport intime entre l’univers et l’Homme .
Quelle magnifique idée que celle de penser ou croire que l’univers tout entier est là, allié de la réalisation des valeurs personnelles et de sa destinée. Coelho est un humaniste, et en tant que tel pour lui, l’Homme a une place dans l’univers, c’est la nature divine de l’Homme !
Quelle idée effrayante, énonçant que, peu importe, nos désirs d’accomplissement, nos craintes, nos sentiments les plus intimes, nous ne seront jamais que ce pourquoi nous sommes ici bas.
Coelho, très poétiquement, et d’une façon très douce, démontre que prendre conscience de vivre dans cet univers, complice, rassurera chacun et éloignera de notre esprit tout sentiment incertain pour une destinée déjà dessinée …
L’alchimiste, était un bon livre bien avant d’avoir été écrit...